Richesse d’Arganier

L’arganier, arbre endémique du sud marocain, joue un rôle écologique essentiel contre la désertification et l’érosion des sols. Cet arbre donne une huile comestible si son fruit a été torréfié ou une huile végétale cosmétique si elle est extraite en première pression. L’huile d’argan bénéficie d’un label de garantie IGP (Indication Géographique Protégée) qui valide sa provenance. Elle ne supporte pas la chaleur pour conserver ses principes actifs et son goût agréable. 

La filière économique de cette huile se distingue par sa grande particularité à impliquer des femmes, souvent en situation fragile. Elles récoltent l’argan puis produisent son huile pour le compte de petites collectivités.

La cosmétique apprécie les composants uniques de cette huile, surtout des omégas 6 et 9, la vitamine E et le squalène. Ses acides gras poly-insaturés lui confèrent plus particulièrement des vertus anti-âge et anti-oxydantes que les femmes berbères savaient intuitivement depuis des siècles. L’huile d’argan reconstruit la barrière cutanée, limite la perte en eau de la peau et augmente la synthèse de collagène.

Nous apprécions aussi la coque du noyau – résidu de la fabrication de l’huile – qui séchée et réduite en poudre, devient un exfoliant naturel efficace.

Ce produit accompagne les hommes depuis toujours, il a toujours eu au fil des civilisations un caractère et un statut particulier. Les Dieux de l’Olympe boivent de l’ambroisie – un mélange de lait et de miel. Dès la plus Haute Antiquité, Romains, Grecs comme Egyptiens le consomment et l’utilisent pour soigner plaies et brûlures ou même embellir la peau. Ses vertus régénérantes et antiseptiques sont depuis toujours reconnues, mais aujourd’hui scientifiquement validées.

On peut l’utiliser pur ou sous forme d’extrait en cosmétique pour bénéficier de ses nombreux bienfaits détoxifiants, adoucissants, régénérants et de sa teneur en vitamines, minéraux, acides aminés…

Cet arbre très anciennement cultivé se rencontre aujourd’hui sur toutes les zones arides et semi-arides chaudes du globe. La datte fait partie des quatre fruits pectoraux (avec le jujube, le raisin de Corinthe, la figue) qui s’appréciaient en décoctions contre les affections pulmonaires. Très nutritif, on recommande aujourd’hui ce fruit aux sportifs et aux convalescents. Son fruit exceptionnellement sucré et riche en glucides est délicieux : on fait encore du « miel de datte », alors que des boissons médiévales utilisaient son noyau en aromate. Ce fruit contient également des minéraux, des acides aminés, de la vitamine C, du rétinol.

Son extrait est naturellement reminéralisant ; l’huile de son noyau est riche en omégas 6 et 9 qui en font un bel actif adoucissant qui limite la perte en eau de la peau.

Nous utilisons également une huile de dattier du désert qui n’est pas issue du même arbre. Cet autre actif est riche en acides gras insaturés (omégas 6 et 9) aux vertus adoucissantes et émollientes, en phyto-stérols actifs sur la cohésion du film hydrolipidique et en vitamine E anti-oxydante. 

Cette création très florale a été imaginée pour le visage en s’appuyant sur des fleurs à la belle prestance. La rose du matin, encore perlée de rosée, entre en scène avec la violette et sa douceur de bonbon. Le dialogue s’installe en douceur, alors que le lilas fait son apparition avec son caractère étonnamment balsamique, fleuri et épicé. L’ylang en note de fond se laisse découvrir avec ses petits airs de jasmin – mais plus transparent – et de délicieuses facettes épicées. Tous les ingrédients d’un accord floral inoubliable sont réunis.